Hôpital Auxiliaire n°111

Le couvent des Soeurs de Notre-Dame-des-Apôtres du Moulin-à-Vent est transformé en hôpital militaire. Quelques décès y sont recensés…

Histoire de l'Hôpital Auxiliaire N°111

Dans le carré pandémique n°17, reposent les corps de quatre militaires, morts pour la France à l’Hôpital auxiliaire n°111 de Vénissieux. Dès le 2 août 1914, la Mère supérieure du couvent de Notre-dame-des-Apôtres, maison mère basée au Moulin-à-Vent, propose des locaux et l’aide des Sœurs infirmières. Le 22 août 1914, l’hôpital compte 100 lits dont 50 installés dans la chapelle. Il est affilié à la Société de Croix-rouge des femmes de France. Le 16 septembre 1914, les quatre premiers blessés arrivent à l’hôpital 111. Un mois plus tard, ils étaient 68.

Le 10 mai 1916, pour la première fois au couvent, mourait un soldat. Jean Lacomme décède à la suite d’une opération de l’appendicite. Le 8 juin 1917, un convoi de 20 tuberculeux arrive au couvent. Ils sont isolés dans une salle qui leur est réservée. 10 jours plus tard, le soldat Georges Maillard était inhumé en toute hâte à l’ancien cimetière. Paul Burelle décède de blessures de guerre le 8 octobre 1918 et Léon Georges, décède 5 ans après la fin de la guerre, rue du château. Ils sont tous Morts pour la France.

Tout au long de la guerre, les sœurs de Notre-Dame-des-Apôtres auront soigné 2072 poilus.

Sépultures

Paul BURELLE – 1880-1918, Mort pour la France

Léon GEORGES – 1884-1923, Mort pour la France

Jean LACOMME – 1874-1916, Mort pour la France

Georges MAILLARD – 1886-1917, Mort pour la France

Particularité

Aucun symbole funéraire. Les tombes sont dans un carré pandémique. Les Sœurs décédées au couvent du Moulin-à-Vent sont inhumées le long du mur Est, mais dans les années 1980, elles décident de transférer leurs sépultures au nouveau cimetière de la ville.

Photothèque

Localiser la tombe

Continuez tout droit en direction du mur Est. Sur votre droite se trouve la tombe Bally-Viarteix.