Un peintre renommé, professeur des Beaux-Arts de Lyon. Chevalier des arts et des Lettres, considéré comme un peintre des lumières, il conjugue art et  thérapie…

Il naît le 9 décembre 1903 à La Mure en Isère où il effectue ses études primaires et secondaires. Son professeur de dessin, Victor Miard, a une influence importante sur lui. La famille Pelloux possède les Ciments naturels de Valbonnais, entreprise qui est vendue en 1918.

En 1920, la famille déménage à Saint-Fons, pour travailler dans le transport d’acide par voitures hippomobiles. Son père et son frère Maurice tiennent l’entreprise tandis que Charles commence ses études de médecine et Pierre entre à l’école des Beaux-Arts de Lyon. Il y étudiera de 1920 à 1925. Son activité artistique commence pleinement entre 1926 et 1927, exposant au Salon d’automne et étant admis au Salon du Sud-Est, manifestation d’arts plastiques la plus importante de la région. Il voyage par la suite en Italie, pays qui le marque profondément. En 1929, il effectue son service militaire au Maroc. Sa première exposition a lieu à la galerie Saint-Pierre en 1931. Son père meurt en 1933. Pierre aidera dans l’affaire familiale. La guerre éclate et Pierre est appelé comme infirmier dans les trains sanitaires. Le sous-officier recevra en 1948, la Croix de guerre avec étoile de bronze.

Entre 1944 et 1949, il est professeur à l’école des Beaux-Arts de Lyon. Il se marie en 1945 avec Constance Attavay, qui lui donne un fils en 1946 et une fille en 1951. De 1946 à 1973, il est également professeur de dessin aux écoles municipales des Brotteaux. Entre 1954 et 1969, il mène un atelier artistique à l’hôpital du Vinatier, puis à partir de 1966 à l’hôpital de Saint-Jean-de-Dieu. Il est vice-président du salon Sud-Est entre 1963 et 1972. En 1968, il reçoit la médaille de chevalier des Arts et des Lettres. En 1970, un film sur Pelloux est réalisé pour l’ORTF, mais Pierre est malade et doit subir deux lourdes opérations chirurgicales liées à un cancer de la gorge dont l’ablation des cordes vocales. Il meurt le 26 octobre 1975. En 2007, un livre intitulé Pierre Pelloux, homme de l’ombre est édité.

Son frère Charles fut médecin au Moulin-à-Vent, à Vénissieux.