Georges, André MANILLIER
Dessinateur, peintre, sculpteur, graveur, un artiste M.O.F. qui illustre des valeurs communistes…
Histoire de Georges MANILLIER
Il naît le 23 mai 1906 à Château-Thierry (Aisne). Fils d’un dessinateur et d’une couturière, Georges Manillier commence à travailler comme apprenti dans une verrerie dès l’âge de 13 ans, puis s’oriente dans la décoration, tout en suivant des cours du soir de dessin.
Il se marie en juin 1931 à Paris et devient professeur de dessin dans l’enseignement technique. Après la Seconde Guerre mondiale, il est nommé au lycée de la Martinière à Lyon où il enseigne le restant de sa vie.
Georges Manillier est avant tout un artiste peintre. Durant la Seconde Guerre mondiale, il commence à exposer en 1941 au Salon d’automne. Il illustre le n°1 de la revue trimestrielle L’Armée nouvelle, éditée sous le patronage du secrétariat d’État à la guerre. Il peint aussi cette même année Arrestation des juifs. Il apporte à cette époque son concours à l’illustration du journal des Compagnons de France.
Après la Guerre, Georges Manillier est connu comme militant communiste. Son œuvre reflète ses convictions politiques et son humanisme. Il peint les gens simples dans tous les moments de leur vie, leur travail, leurs peines, et leurs joies, en se rattachant au Réalisme socialiste. Il reçoit en 1947 le prix Sébastien-Gryphe pour son illustration de La Citadelle d’A. J. Cronin, célèbre roman anglais. En 1951, il reçoit le Prix du livre progressiste pour l’illustration de Nous retournerons cueillir les jonquilles de Jean Laffitte. La même année, pour sa peinture intitulée Du pain et des roses, il remporte le concours organisé par la municipalité de Vénissieux qui souhaitait contribuer au développement du sens artistique de sa population ouvrière […] par l’exécution d’un panneau décoratif destiné à orner la salle du conseil municipal. À cette époque, il est aussi à l’initiative de la création de l’activité, Les travailleurs et les arts au sein de Travail et Culture Rhône. Jusqu’à la fin de sa vie, il cultive le lien entre les arts et le monde du travail. Son but est de donner le goût de peindre, de sculpter, de graver : La liberté réelle de l’artiste passe par l’éducation de tous, car plus les gens sont éduqués, plus ils sont aptes à choisir eux-mêmes, sans qu’on leur impose un consensus. Militant du Parti communiste français, il figure sur la liste d’union ouvrière et démocratique pour la défense des intérêts lyonnais dans la paix et l’indépendance nationale aux élections municipales de Lyon en 1953.
Meilleur Ouvrier de France en arts graphiques, médaille d’or du salon des Beaux-Arts de Lyon, il se voit attribuer la palette d’or au Salon d’automne en 1953. Dans les années 1960-1970, il est président de l’Union des Arts plastiques à Lyon, devenue ensuite la Maison des Arts plastiques Rhône-Alpes (MAPRA). Dans la seconde partie de sa vie, son œuvre est rattachable à la figuration narrative. Ayant pris sa retraite de professeur d’éducation artistique dans l’enseignement technique, il obtient le diplôme d’État d’architecte.
Georges Manillier est l’auteur d’une œuvre peinte considérable, ainsi que de sculptures, mosaïques, dalles de verre, ferronneries et vitraux d’église (quatre verrières figurées dans l’église de Savigneux-Loire). Plusieurs de ses toiles sur le monde ouvrier sont exposées aux mairies de Vénissieux et Pierre-Bénite. Dans cette dernière ville à municipalité communiste de 1947 à 2014, un grand parc public arboré porte son nom.
Il meurt le 30 mai 1981, chez son fils à Saint-Bel (Rhône).
Extrait de https://maitron.fr/spip.php?article193749, notice MANILLIER Georges, André par Alain Dalançon, version mise en ligne le 11 juillet 2017.
Sépulture
Michèle MANILLIER – 1933-1960
Rachel MANILLIER – 1889-1969
Georges MANILLIER – 1906-1981
Daniel MANILLIER – 1944-1990 Mort dans le couloir de la Girose
Blanche MANILLIER – 1908-1994
Symboles funéraires présents sur la tombe
Photothèque
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Tournez à droite dans l’allée centrale. A 10 m. sur votre droite, vous découvrez la tombe du peintre Pierre PELLOUX.