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Soutenance de thèse de Nathalie Ferrand à l’Institut des Sciences de l’Homme-
Mercredi 27 novembre 2013, Nathalie Ferrand a soutenu sa thèse de doctorat intitulée Une élite de l’horticulture : les rosiéristes de la région lyonnaise entre 1820 et 1939 devant une assistance nombreuse qui a suivi avec le plus grand intérêt le déroulement de cette épreuve universitaire.
Composition du Jury :
Madame Claude-
Monsieur Patrick Verley, Professeur émérite des universités, Université de Genève, Président du Jury.
Monsieur Jean-
Madame Natalie Petiteau, Professeur des universités, Université d’Avignon.
Madame Stéphanie de Courtois, maître-
Un document d’un volume important :
La doctorante a présenté durant une quarantaine de minutes les grandes lignes de son colossal travail, fruit de plusieurs années de recherches. Ce document de 1260 pages, compte 580 pages de textes avec un index des noms et 680 pages d’annexes comprenant notamment une transcription intégrale des enquêtes orales.
Un nombre exceptionnel de données :
Les bases de données représentent une tâche considérable avec la saisie informatique de plus de 6000 commandes de la maison Guillot et d’une partie de leurs catalogues, 15 500 commandes de la maison Laperrière. Il y a également celle concernant l’évolution des membres de la Société Française des roses entre 1896 et 1936 ou celle des obtentions.
Originalité de la thèse :
Les membres du jury ont à maintes reprises félicité Nathalie Ferrand pour la qualité de son ouvrage et le thème novateur choisi. Sa thèse est la première en France traitant de l’histoire des roses et des rosiéristes, elle comporte de nombreuses originalités.
Parmi les thèmes abordés : l’histoire économique des entreprises rosicoles, l’histoire rurale, celle des trajectoires familiales, des associations professionnelles, l’identité des producteurs de roses et des élites soucieuses d’embellir leur parc, l’histoire des modes, des sensibilités, des jardins…
Elle a reconstitué la chronologie des entreprises, évoqué la mutation du rosier, plante essentiellement à caractère médicinal qui devient au XIXe siècle un produit de luxe recherché par l’aristocratie, puis par la bourgeoisie.
Elle a effectué un travail d’investigations concernant une étude approfondie des réussites familiales : reconstitution des lignages, portraits hauts en couleur du rosiériste Pernet-
Nathalie Ferrand évoque les difficultés des rosiéristes à surmonter les aléas familiaux, la transmission du métier, la pérennité du savoir-
Elle apporte un éclairage nouveau sur l’évolution et le statut social des rosiéristes. Elle mentionne notamment la place de ces chefs d’entreprises qui incarnent progressivement une élite professionnelle.
Durant plus de trois heures, les membres du jury ont posé de nombreuses questions à la jeune doctorante. Celle-
Tout au long de cet examen oral, les personnes conviées ont pris conscience de l’œuvre exceptionnelle que représente la thèse de Nathalie Ferrand. Les membres du jury ont apprécié son travail, la diversité de ses recherches, le nombre remarquable de données, de sources, son honnêteté intellectuelle. La qualité rédactionnelle a également été mise en exergue.
Après délibération du jury, Nathalie Ferrand a reçu le titre de Docteur en histoire avec la mention très honorable et les félicitations du jury à l’unanimité.
Le Président Jean-
Plusieurs d’entre eux ont congratulé Nathalie Ferrand pour son sérieux, sa rigueur, sa présence assidue tout au long de ses études, aux colloques et séminaires.
Un cocktail dînatoire offert par Madame Danièle Ferrand a réuni la famille, les amis et l’ensemble des invités de la soutenance, dans une ambiance très conviviale.
Parmi les personnalités présentes :
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L’histoire de Nathalie Ferrand avec la reine des fleurs débute en 1999. Passionnée de musique, excellente musicienne, jouant de plusieurs instruments, elle est élève à l’école de musique et participe au corso fleuri, en l’honneur des rosiéristes Vénissians en mai 1999. Cette fête est pour elle l’occasion de découvrir l’histoire horticole de la ville. Gérard Petit
Avril 2001, une rencontre décisive :
Au printemps 2001, en troisième année universitaire, elle est en quête d’un sujet pour son mémoire de maîtrise. Native de Vénissieux, elle souhaite travailler sur un motif lié à sa ville. Après avoir envoyé un courrier à Viniciacum, elle est reçue un jour d’avril, au Centre culturel Boris Vian.
Au cours de l’entretien, nous évoquons l’histoire industrielle et l’histoire horticole de Vénissieux et lui présentons le dossier établi pour le projet philatélique sur les roses. Nous déplorons le manque crucial d’ouvrage sur les roses lyonnaises, un comble pour cette cité qui fut durant des décennies la capitale française des roses. Quelques jours plus tard, nous organisons une visite de l’ancien cimetière, où reposent certains grands noms de la rose lyonnaise et à cette occasion, nous lui présentons plusieurs documents.
Après ces différentes rencontres, Nathalie Ferrand décide de préparer un mémoire de maîtrise se rapportant aux rosiéristes de Lyon et Vénissieux.
Nous avons tous été heureux et fiers de son choix. Peu à peu, nous lui prêtons des textes, photos. Pour l’aider à accéder à certaines archives et obtenir des entretiens, nous avons contacté des rosiéristes ou leurs descendants, des associations et quelques personnalités incontournables de la rose, dont le Professeur Fineschi. Il l’a rencontrée lors de sa venue à Lyon et à Vénissieux en janvier 2002. Durant toute cette période, nous lui avons témoigné notre amitié et nos encouragements.
Ce travail d’études et de recherches l’ont conduit à :
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Tout au long de ces années, Madame Aline Forestier lui a témoigné son aide et un soutien inflexible.
Le conseil d’administration présente à Nathalie ses plus vives félicitations et lui exprime sa fierté pour l’immense travail accompli et le brio avec lequel, elle a soutenu sa thèse de doctorat en histoire.
Nous lui espérons une carrière professionnelle, tout aussi brillante et fleurissante.
Voici le fruit de notre travail sur les écoles et particulièrement l’école du Centre, qui vient de fêter son centenaire. Après le livre sur les 70 ans de l’école Pasteur, nous avons souhaité un ouvrage plus large qui retracerait l’enseignement depuis la Révolution. Vénissieux, école du Centre 1911-
Au fil des pages, vous découvrirez des documents, événements, témoignages, anecdotes et près de 200 photographies qui vous feront revivre des moments d’émotions et de souvenirs.
On retrouve trace du premier enseignant laïc de Vénissieux en 1795, date à laquelle le Sieur François Canter fut nommé instituteur de la commune.
La rivalité est forte entre école laïque et école congréganiste, mais de 1876 à 1881, la commune se pourvoie de cinq écoles laïques. L’école publique, gratuite et obligatoire est désormais une réalité. Léon Sublet et ses successeurs doivent relever le défi de la construction de plusieurs écoles.
Le 15 octobre 1911 est inaugurée l’école du Centre.
La vie des écoles est ponctuée par les deux guerres. Le développement industriel et démographique d’après guerre, fait naître des problèmes de sureffectif dans les classes plus assez nombreuses pour accueillir ces nouveaux venus.
La création des amicales laïques favorise l’accès au plus grand nombre à de multiples disciplines sportives, culturelles et il se crée des liens sociaux exceptionnels entre les habitants.
Depuis les années 60, l’école s’est ouverte sur le monde et ses cultures. L’outil informatique joue un rôle prépondérant. La sensibilité et la personnalité de chaque élève sont prises en compte par l’équipe pédagogique.
Ce livre, c’est aussi de nombreux témoignages :
Ceux de directeurs et enseignants comme Mme Combier qui nous évoque la cohésion entre les acteurs de l’école du Centre, M.Cornand qui a professé 35 ans au Centre. Mme Bailly et Mme Sibeud, bouillonnantes d’idées novatrices dans une société en pleine mutation. Mme Lewandowski qui après avoir étudié au Centre, revient près de 20 ans après dans son école pour enseigner, et son époux enseignant également mais aussi pleinement dévoué à la cause Handballistique. L’émotion nous gagne, lorsque Mme Gaudillot nous raconte sa première classe de neige. Mme Rivot nous explique la restructuration qu’elle a appliqué au Centre. Le sénateur Guy Fischer nous parle de son passé d’enseignant à Vénissieux. Mme Loreau est passionnée par son métier comme le sont ces enseignants dévoués à cette noble cause. L’actuel directeur du Centre, M.Girard nous explique l’école d’aujourd’hui.
Entourés d’équipes dévouées, les enseignants sont aidés par des Atsem, des agents de nettoyage, des gardiens d’école, comme M.Drevet qui lors de notre entrevue nous a parlé de la convivialité du quartier, comme Mme Lanfranc dont un grand nombre se souviennent encore et qui nous raconte son histoire.
De Marius Payet qui parlait patois dans la cour d’école, à Frédéric Cessin, aujourd’hui professeur de Judo, 50 ans de vie d’écoliers nous sont narrés par de nombreux témoignages d’élèves: Clotilde Pozzi, Gaston Joly, Simone Reymond, Roger Dupic, Carmen de Alamo, Célestin Clemares, Noël Bachian, Guy Cesano, André Bruyas, André Vorgeat, Jean et Roger Gauchon, Louise Nicollier, Gisèle Vorgeat, Liliane Mallet, Gérard Boyet, François Gomez, Janine Gasc, Lucette Exposito, Mireille Braizaz, Yvette Pagan, Mireille Petit, Alain Veuillet, Antoine Mattei, Manuel Abilleira, Gérard Casson, Madeleine Delorme, Serge Perrier, Serge Perrussel, Michel Théoule, Frédéric Cessin, Charles Amadéo, Nicole Veuillet, Jacqueline Raffenot, Marie Evangelista, Gilles Barioz, Martine Joly.
Des heures de lecture captivante en perspective! Gérard Petit