Viniciacum et les roses

C’est la passion d’une fleur qui a révélée l’association Viniciacum. Tout est parti de l’ancien cimetière de Vénissieux où, Gérard Petit, suite à la demande de quelques habitants, désireux de faire renaitre l’ancien cimetière tombé dans l’oubli, découvre les tombes de rosiéristes, dont les noms font le tour du monde. Les visites s’organisent, une dynamique est créée autour du cimetière et de la rose.

En 1999, l’association organise un corso fleuri dans les rues de Vénissieux, la même année, fait éditer par la Poste un bloc feuillet à l’effigie de 3 rosiéristes de la région. Elle fait venir un éminent spécialiste des roses italien, le Professeur Fineschi, chirurgien du Pape Jean-Paul II. Des diaporamas sur les roses sont régulièrement présentés au public.

En 1999, la roseraie Guillot crée la Vénissiane, une rose jaune dédiée à la ville et à son passé.

En 2007, Fabien Ducher crée la rose Viniciacum pour les 10 ans de l’association.

A l’écoute de tout ce qui concernait les roses vénissianes, une autre histoire se jouait en Allemagne à Sangerhausen. Un visiteur ami de l’association, voit une rose nommée « Souvenir du révérend-père Planque ». Après 2 échecs et près de 15 ans d’efforts, l’association réussit le pari de faire revenir cette vénissiane sur sa terre d’origine, avec l’aide de Fabien Ducher.

Devenue référente sur l’histoire locale de la rose, l’association est consultée pour la création d’une fresque mettant en valeur la rose lyonnaise.

Nathalie Ferrand, benjamine de l’association a passé avec tous les honneurs son doctorat en histoire. Elle avait pris pour thème les rosiéristes lyonnais. Une grande fierté pour l’association. Elle en tire un livre Créateurs de roses – Les dynasties lyonnaises à la conquête des marchés (1820-1939).

En 2015, Lyon a accueilli la 17ème Convention Mondiale des Sociétés de Roses. Viniciacum accueillait ces amis de la roses pour une visite de l’ancien cimetière.